L’État qui bâtit, ou le rêve d’une responsabilité retrouvée
Et si l’État construisait pour ses citoyens ? Non pas des discours, mais des maisons. Pas des promesses, mais des fondations.
Un État qui ne demande pas l’impossible, mais qui répond aux besoins de ceux qui peuvent au moins payer un loyer. Une telle réforme ne serait pas de la charité, mais un investissement. Chaque brique posée relancerait l’emploi, la confiance, l’espoir. Chaque clé remise serait une dette de dignité remboursée au peuple.
Car, la vie productive d'un citoyen ne dure guère plus de trente ans. Pendant ce court laps de temps, il doit gérer l'éducation de ses enfants, sa santé, son alimentation, tout en essayant de construire un toit. C'est une pression écrasante.
L’État, lui, est pérenne. Il survit aux régimes, aux générations, aux crises. Il est la seule entité capable de planifier sur le long terme. Les bâtiments publics, les logements sociaux, les infrastructures durables devraient relever de sa responsabilité, car ils dépassent le cycle de vie d'un individu.
Construire devrait donc être un mandat régalien, pas un fardeau jeté sur le dos d’un citoyen isolé. Offrir un logement accessible, c'est offrir de la stabilité, de la productivité, et donc, finalement, un retour sur investissement pour la nation elle-même.
Il est temps de briser le mur invisible entre l’État et ceux qu’il est censé servir. Il faut cesser de penser que l’Afrique est condamnée à construire dans l’éphémère, à empiler les briques de la survie. Les ressources sont là. La volonté aussi, souvent étouffée, rarement écoutée.
Et si l’état lançait un Programme National de Logement Public Durable (PNLPD)
"Bâtir pour tous, investir pour la nation"
Eh oui c’est bien possible : Ce n’est point un rêve mais une réalité.
En Offrant à chaque citoyen actif un accès à un logement durable, décent et abordable, à travers un modèle de construction publique, planifiée et mutualisée, porté par l’État et ses partenaires.
Exemples d’actions pilotes
